Une ville qui réconcilie excellence et proximité
Après vingt ans à Colombes et six ans comme élue, j’ai une conviction : beaucoup de Colombiens me disent leur épuisement face à cette alternance : on change de maire, on change de couleur politique, mais les vrais problèmes restent. Il est temps de se concentrer sur l’essentiel : votre quotidien.
Colombes a tous les atouts pour devenir une référence en banlieue parisienne. Il nous manque juste une méthode entourée de compétences et d’ambitions.
Ce que j’ai appris sur le terrain
En tant que maire adjointe des quartiers, j’ai vu ce qui marche et ce qui bloque. J’ai vu des habitants brillants, engagés, qui ont des idées formidables pour leur quartier mais qu’on n’écoute jamais vraiment. J’ai vu des services municipaux compétents mais bridés par des organisations d’un autre âge. J’ai vu des projets qui traînent des années faute de méthode rigoureuse.
La politique locale, ce n’est pas si compliqué : il faut écouter, tester à petite échelle, puis déployer ce qui marche. Exactement comme dans l’entreprise, mais avec cette différence majeure : ici, ce sont les habitants qui sont à la fois les électeurs et ceux qui vivent les résultats – ou qui les subissent quand l’incompétence ou l’idéologie prennent le dessus sur l’efficacité.
Ma méthode : l’intelligence collective
Je ne crois pas au maire providentiel qui a réponse à tout. Je crois à l’intelligence collective. Sur chaque sujet complexe – urbanisme, environnement, économie locale – nous constituerons des groupes de travail mêlant élus, techniciens, habitants et experts. Pas pour faire joli, mais parce que c’est plus efficace.
Cette méthode, je l’ai testée partout où j’ai travaillé. Du ministère de l’Intérieur où j’ai modernisé les services utilisés par 50 millions de Français, chez Orange où j’ai dirigé des équipes de 9000 personnes, jusqu’à mes mandats électifs. Résultat : moins d’erreurs, plus d’adhésion, de meilleurs projets.
Au-delà des clivages
Les défis de Colombes – mobilité, logement, sécurité, environnement – ne sont ni de droite ni de gauche. Ils sont techniques et humains. Ils appellent des solutions pragmatiques et une exécution rigoureuse.
C’est pourquoi notre équipe pour 2026 rassemble au-delà des étiquettes : des ingénieurs et des travailleurs sociaux, des chefs d’entreprise et des militants associatifs, des jeunes et des anciens. Tous unis par une même exigence : faire que Colombes fonctionne mieux.
Une ambition raisonnable
Je veux faire de Colombes une référence en banlieue parisienne. Une ville où l’on vient s’installer par conviction, où l’on reste avec fierté. Cela prendra du temps, mais nous avons tous les atouts pour y arriver.
Mon avantage, c’est que j’ai une trajectoire complète – de ma formation au Corps des Mines à la modernisation de l’État, en passant par la direction de grandes équipes et la gestion locale -, des résultats concrets, et surtout j’ai cette ville chevillée au cœur.
Colombes 2026, c’est une ville qui réconcilie l’excellence technique et la proximité citoyenne. Une ville fière d’elle-même et de ses habitants. Une ville qui montre qu’on peut faire de la politique autrement pour des résultats concrets qui améliorent vraiment votre quotidien.